Il fait toujours nuit quand ces choses arrivent.
Les ténèbres estompent les couleurs et les formes, changeant tout en une mélasse grise recouverte par la pluie.
Je marche dans cette rue que je connaitrai par coeur, bientôt.
Et, la réalité se décale. D'un coup.
Il suffit d'une image, d'un flash. De quelques bout de néons collés sur de la tôle.
De morceaux de papier découpés aux ciseaux par son fils peut-être.
A la limite, on n'imagine rien de plus.
Comme si l'on voyait un OVNI posé dans un champ. L'imagination incapable de chercher ce qu'il se passe DANS le vaisseau. Car l'extérieur suffit à saturer nos perceptions.
La meilleure cachette n'est-elle pas derrière du criard, du voyant, du bruyant ou du bavard ?
Bienvenus à Vienne...
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