mercredi 31 octobre 2007
"La porte de l'Enfer" // "Gate of Hell" - Le Caire 20/07/2007
lundi 29 octobre 2007
Aller de l'avant // Going Forward
Voilà.
Ma maison est en cartons ("pirouette cacahuète"... je sais, elle est très très drole, mais que celui qui n'a pas la chanson dans la tête me jette la première pierre!).
Et je suis prêt pour mon 3eme déménagement en 27 mois.
Les 16 mois passés à Boulogne furent plein d'aventures et d'émotions en tout genre. Principalement heureuses, très heureuses. Oserais-je même dire que j'ai appris autant qu'en un an de tour du monde? ... Oui!
Mais l'heure a sonné de partir vers de nouvelles aventures... un dernier regard en arrière, et on y va.
Voilà.
Ma maison est dans un sac à l'arrière du camion.
Il fait chaud, je suis mort de fatigue. Mon T-shirt (le même que je porte aujourd'hui d'ailleurs) est plein de transpiration incrustée de poussière. J'entame mon 3ème jour de route depuis Addis.
Les 15 jours passés en Ethiopie furent plein d'aventures et d'émotions en tout genre. Principalement heureuses, très heureuses. Oserai-je dire que ce séjour à changer ma vie? Oui!
Mais l'heure a sonné de partir vers de nouvelles aventures... un dernier coup d'oeil dans le rétroviseur, et on y va.
dimanche 28 octobre 2007
No Gain without Pain // Pas de victoire sans douleur
Repas typique... // Typical Meal...
vendredi 26 octobre 2007
"Le moment des chevaux" dans "Michael Clayton" // "The Moment of Horses" - in "Michael Clayton"
- But isn't it also about the air? The air so chilly, that the mouth smokes.
- L'air si frais, que la bouche en fume... peut être.
- No, it's the horses...
The horses and the field. It's the early morning hour too.
- Oui, ce sont les chevaux. Les chevaux, le champs, les premières heures du matin.
- L'herbe est sûrement humide et froide, mais on ne le sent pas. Je ne le sens pas. Et vous ?
- No, I don't feel the cold, we don't feel the dampness.
- C'est monter la colline vers eux, les chevaux.
-The horses, let's walk uphill to reach them.
- All silent.
- Un pur silence.
- Where is the city and its digusting crust of pollution and corruption?
- La ville, ses égoûts dégoutants, ses pourritures habillées.
Gone. Partie, disparue.
- Facing the horses, looking at them, as if he'd be asking them to explain him.
- On dirait qu'il les supplie. Il a l'air perdu.
- Do they look like judges?
- Ils pourraient nous juger.
- Of course, they could!
- It only lasts a moment. A nothing.
-Rien qu'un moment. Un rien.
Mais la vie est la somme de nos riens, n'est-ce pas?
- Hmm... The sum of our nothingness.
It's a nothing but it will follow you...
- ... longtemps.
jeudi 25 octobre 2007
"Rencontre" // "Encounter" - Budapest - Printemps 2007
mercredi 24 octobre 2007
The Only Way Out // La seule issue
I remember,
falling from the 30th floor
the flapping of my clothes
I remember,
my mouth distorted by a silent scream
the fury of the wind against my ears.
I remember,
fighting to breathe in
staring at the growing ground.
I remember,
flashes of my life
happy for most.
I remember,
my body
smashing against the floor
my chest
crashed in like a ball of paper.
I remember,
the burning bounces of my head on the cement
my teeth falling like leaves
the distinct sound of 37 breaking bones
the thick liquid leaving me
Leaving me
Leaving
the endless second of agony.
I remember...
Nothing.
PS : Promis, demain, je poste quelque chose de rigolo.
mardi 23 octobre 2007
I need a Hug !! // J'ai besoin d'un calin !!
lundi 22 octobre 2007
Dégouté, inconsolable... // Terribly disappointed, inconsolable...
Pffffff ! Fais chier !
Pour la peine la photo du jour n'est pas de moi ! Na ! (Tant mieux diront certains... Grrrrr ! attention je mords !).
Je suis deg' parce que je viens de m'appercevoir que j'ai ENCORE loupé le spectacle de James Thiérrée : "Au revoir Parapluie". Evidemment, au Théâtre de la Ville, au printemps, c'était plein à craquer avant même que les places soient mises en ligne. Et puis : j'ai oublié... jusqu'à cette semaine, où je me suis apperçu avec Horreur (je passe beaucoup de temps avec Horreur, en ce moment!!!), que le spectacle était plein à Rueil, et que les autres dates étaient passées... à part celles du terrible Théâtre de la Ville en avril, mais je sais bien que ça va foirer, cette fois encore... Pfffffff ! (Et oui, Laura, je sais... tu es deg', toi aussi !)
Du coup, c'est la déprime.
Pour mémoire, j'ai découvert James Thiérrée en 2005 au Théâtre du Rond-Point, pour sa "Symphonie du Hanneton", grâce à Laura. Avant qu'il ne soit sacralisé par un "Molière". Maintenant, il est inabordable. A l'époque, c'était limite si on ne prenait pas un pot avec lui après le spectacle.
Bref, ce type est capable vous faire passer du rire aux larmes comme un rien. Le tout dans des spectacles "nouveau cirque" (j'aime pas les catégories ! Je suis grognon aujourd'hui...) pleins de rêve de poésie, et d'imagination visuelle folle... En bref : un des plus beau spectacle de ma vie...Du coup, je voulais vraiment sauter sur ce spectacle là... et puis total : RIEN !
Comme je suis gentil, je vous offre une petite démo pour les curieux, mais je vous préviens, ça donne pas grand chose en video (mais ça me fait rire quand même, moi!) :
http://video.google.com/videoplay?docid=-8553078807828043492&q=veill%C3%A9e+des+abysses&total=18&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=0
Regardez celui avec la chaise, et aussi le suivant avec la banquette !
dimanche 21 octobre 2007
Peut-on changer le Quotidien en Futur ? // Can one change "Daily life" into a Future?
Nous avons tous des rêves, des projets, des envies, des espoirs. (Enfin j'espère !)
Mais qui ne s'est jamais trouvé pris au piège de son quotidien ?
Comment des journées, qui se ressemblent toutes, pourraient-elles au final amener la réalisation de nos rêves ou de nos projets ?
Le changement, se fait-il par chocs brutaux et violents ou bien par des glissements souples et progressifs ?
La tectonique des plaques peut-elle nous aider à comprendre ce phénomène ?
Ou bien les mathématiques ? La série Harmonique - 1+1/2+1/3+...+1/n- tend vers l'infini quand n grandit infiniment. Ce qui tendrait à prouver qu'à force d'ajouter des quantités de plus en plus petites les unes aux autres, on finit par pouvoir atteindre les étoiles...
Oui... mais 1+1/4 + 1/9 +... + 1/n^2 converge... La preuve :
Et c'est un très beau résultat.
(Pour les curieux : http://folium.eu.org/analyse/d2/d2.html Ah... La fameuse classe de Sup 2!! Si, si, j'étais capable de faire ça, moi Messieurs, Dames !)
Conclusion... pour transformer le quotidien en futur, il ne faut pas se tromper d'exposant.
CQFD.
Religion, Love and Aliens... // La religion, l'amour et les extra-terrestres...
vendredi 19 octobre 2007
"L'attrape-Lumière" // "The Light-Catcher" - 23 juillet 2007 - Kenya
A moins qu'ils ne la génèrent eux même...
A croire que les photons aiment se frotter à eux, plus qu'à nous autres, nous, les ténébreux, les pouilleux.
A rendre jaloux ceux qui essaient de trop.
Car eux, sans faire exprès, ils y arrivent.
Jusqu'à électriser leur cheveux comme des dendrites surdouées, qui irradient de photo-transmetteurs et rendent folles nos pauvres synapses moyennes.
Même au coeur de l'orage, le soleil brille avec ces (géants/gens)-là.
Et le moindre de leurs sourires est une bouffée de vent solaire.
Démonstration...
Tatiana, comment fais-tu ?
jeudi 18 octobre 2007
Violence... (République Démocratique du Congo - Août 2007)
Gun on the head /./
Fear in the guts /./
Blood in the ears /./
Tears in the eyes /./
Don't wanna die.
Didnt wanna.
Mes ongles sont comme des pétales, soulevées par un vent de métal.
Je pense à vous aujourd'hui, Congolais. Que la paix soit avec vous. Dès que possible.
mercredi 17 octobre 2007
Lonely Path // Chemin solitaire
Des boules de feu comme perdues dans la nuit.
Leur cracheur a disparu. Elles planent. Solitaires.
"Tu peux cracher, même rire", dit la chanson du libéré.
Mais à qui le dois-tu, toi ?
Les planches du banc s'ouvrent en grand pour m'engloutir.
Comme la mer engloutit sa fille.
J'oublie le goût de la cerise sur ta peau.
Et je pense aux Autres... ceux qui ont eu raison d'avoir tort.
Et ceux qui auront tort d'avoir raison...
Peut être aussi.
mardi 16 octobre 2007
L'oeil // The Eye
lundi 15 octobre 2007
Fit in with the Crowd... // Se fondre dans la masse...
Et pour cela, il va sans doute falloir que je fouille un peu dans les recoins, pour trouver des choses un peu bizarres et folles (un musée de la poupée ??).
Et puis, je veux essayer de comprendre la politique locale. Ce qui, me semble-t-il, est l'une des choses les plus complexes à saisir dans un pays, qui n'est pas votre nation.
Numero 2 est donc à la fois plus simple, mais aussi plus "sentimental" que son prédécesseur.
Qu'est-ce que la vie ? // What is life ?
samedi 13 octobre 2007
La Généalogie des Défis // Genealogy of Challenges
La Vie est ailleurs // Life is Elsewhere // Zivot je jinde
Milan Kundera. Prague. 1969. Paris. 1975.
"La vie est ailleurs", au delà de la critique violente du régime communiste, est une déconstruction magistrale du poète et de la poésie. Des poètes et de la Poésie. Mais je préfère en citer des extraits et quelques mots d'un de ses critiques assidus.
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"La poésie est un territoire où toute affirmation devient vérité. Le poète [...] dit aujourd'hui : tout s'achève et sombre dans le silence, il dira demain : rien ne s'achève et tout résonne éternellement et les deux sont vrais. Le poète n'a besoin de rien prouver ; la seule preuve réside dans l'intensité de son émotion. [...] Le poète sait peu de chose du monde [...], ce n'est pas un homme mûr et pourtant ses vers ont la maturité d'une prophétie devant laquelle il reste lui-même interdit."
"La tendresse, c'est la frayeur que nous inspire l'âge adulte. La tendresse, c'est la tentative de créer un espace artificiel, où l'autre doit être traité comme un enfant."
"[...] ne pas avoir de parents est la condition première de la liberté. [...] La liberté ne commence pas là où les parents sont rejetés ou enterrés, mais là où ils ne sont pas."
"La mort est un message; la mort parle; l'acte de mort possède sa propre sémantique, et il n'est pas indifférent de savoir de quelle façon un homme a trouvé la mort, et dans quel élément."
- Citations ci-dessus toutes extraites de "La vie est ailleurs" - Milan Kundera - 1969.
"Sous ses dehors innocents, l'oeuvre de Kundera est l'une des plus exigeantes qu'il nous soit donné de lire aujourd'hui."
"Kundera ne détruit pas le monde avec fracas : il le défait pièce par pièce, méthodiquement et sans bruit, comme un agent secret."
"Avec Don Quichotte et Madame Bovary, "La vie est ailleurs" est peut-être l'ouvrage le plus dur à avoir été écrit contre la poésie. [...] La poésie en tant que dernier repère de Dieu. [...] Lire Kundera, c'est adopter ce point de vue de Satan, sur la politique, l'histoire, l'amour, la poésie, et de façon générale, sur toute connaissance. Et c'est justement par là que son oeuvre est non seulement pure subversion, mais aussi pure littérature."
- Citations ci-dessus des commentaires de l'édition française par François Ricard - 1978.
jeudi 11 octobre 2007
Nixon, Aide moi ! // Nixon, Help me !
Nixon,
Lumière Noire // Black Light
Moyale - 17 Août 2007 - 8h du matin.
Cette photo est un pur reflexe, prise lors d'un jeu de cache-cache avec la réceptionniste de l'"hôtel" où j'ai passé ma première nuit au Kenya.
Elle n'est pas parfaite. Mais suffisament touchante pour me faire réaliser, qu'au milieu des ténebres de mon pire passage de frontière, il y a eu de la lumière.
Arnaques, mensonges, pressions en tout genre, sentiment intense de fatigue et de desorientation en passant de l'Ethiopie au Kenya, stress de ne pas pouvoir arriver à temps à Nairobi...
Dans ces cas là, on s'agripe à ce qu'on peut. Un sourire, un regard, c'est déjà beaucoup.
mardi 9 octobre 2007
Witch's potion // Potion de Sorcière
Les couleurs pastels sont dangereuses pour la santé. Il faut oublier qu'il s'agit d'une glace. De quand datent ces merveilles ? Quel temps ! Le chien a chaud sans poil, mais avec moutarde. Il parait que la France a battu la Nouvelle-Zelande. A peine deux blocs !! Les jardins secrets devraient être fermés le dimanche. En silence c'est possible, surtout si les taxis ne jouent pas de marche militaire. Le vent pousse la lumière contre (m/t)es (chev/y)eux. Ce chien a un morceau de bois coincé dans son pelage. Ce serveur est nerveux. Qu'est-ce qui touche mon bras ? Mon bras ? J'ai amené une carte. Il faudrait couper ce bras, depuis le temps qu'on en parle.
Je deviens fou... Maudite potion. J'arrête cette drogue demain. Promis.
lundi 8 octobre 2007
So cute !!! // Trop mignon !!!
Dead Travel (4th part) // Voyage mort (4eme partie)
Derniere de la serie. Mais encore du contraste. Couleur et lumiere crue, mediocrite des matieres... On casse le mythe du voyage glamour et sauvage, avec cette juxtapostion du papier toilette et du savon avec une blonde sur l'emballage, avec le cendier sale et les livres...
Je laisse les volontaires (Corto t'as l'air bien parti !!) faire des interpretations psychologiques sur l'evolution de la forme et du sujet chez Guillermo entre 2003 et 2007... Y'a une these a faire sur le sujet !
Dead Travel (3rd part) // Voyage mort (3eme partie)
J'en vois qui s'agitent, parce que je mets du noir et blanc sur mon site !! Je sais c'est scandaleux !
Et manipulateur ! Du coup, les deux dernieres seront en COULEURS !
Cette photo, prise en Equateur, a 2h du mat' un soir ou je me suis retrouve dans un 5 etoiles paye par la LAN Chile, parce que j'avais oublie de remonter dans l'avion, qui devait m'emmener a Buenos Aires.
Enorme contraste avec Errance, bien sur...
vendredi 5 octobre 2007
Dead Travel (2nd part) // Voyage mort (2eme partie)
Au commencement etait "Errance". Simplissime photo noir et blanc. Pourtant une de mes preferees. La chambre d'hotel a l'etat pure, dans tout ce qu'elle a de froid et de melancolique.
2003, et pourtant les choses semblent plus ordonnees que sur la photo d'hier, n'est-ce pas ?
jeudi 4 octobre 2007
Dead Travel (Part One) // Voyage Mort (1ere partie)
Je suis dans une periode, ou j'essaie de mettre du sens sur des choses qui n'en n'ont pas forcement... Mon blog ne devait pas y echaper : je vais donc vous proposer une serie de photos du type "nature morte" tournees vers le voyage. Un des themes recurrent dans mes photos fetiches, vous allez vous en appercevoir.
mercredi 3 octobre 2007
War of Seas... // La guerre des mers...
Un week end à Saint-Nazaire...
lundi 1 octobre 2007
Leave Us Alone // Laissez nous seuls
Super difficile de choisir une photo représentative de ce moment passé avec les Gorilles des montagnes, en République démocratique du Congo, le 13 Aout dernier.
Celle-ci, à mon sens, transmet une sorte de tristesse, mêlée de calme et de beauté.
Que dit le regard du gorille de gauche (cliquez sur la photo pour la voir en grand)?
Quand pourrons-nous être seuls au monde ?