Nixon,
Je sais que tu ne liras sans doute jamais ces mots. D'ailleurs tu ne parles pas français.
Mais j'ai besoin de toi.
Toi, qui sais être intense et désinvolte à la fois.
Toi, qui sais être amical et froid à la fois.
Il y a dans ton calme incroyable, dans tes yeux qui rayonnent de ce petit rétroviseur, et dans ton sourire indecryptable, une aura qui m'a marquée pour toujours.
Comme un idiot, lors des 48 heures que nous avons passées ensemble, je ne t'ai pas demandé d'où te venaient tant de force.
Je sais, je parle trop. Trop souvent. (Merci du conseil)
Penser à toi, m'aide sans que je le sache pourquoi. Peut être, parce que cela me rappelle ce trajet entre Moyale et Nairobi. Après avoir quitté la réceptionniste, dont le visage illuminait la page d'hier, c'est avec toi que j'ai creusé le sillon de la route vers le Sud.
Peut être, que penser à ce trajet interminable entre deux Océans, plongé dans la poussière, me prouve que je peux y arriver.
Aujourd'hui encore.
Merci Nixon. Si, si, je t'assure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire