"Errance" // "Wandering" - Hiver 2003 - MontrealAu commencement etait "Errance". Simplissime photo noir et blanc. Pourtant une de mes preferees. La chambre d'hotel a l'etat pure, dans tout ce qu'elle a de froid et de melancolique.
2003, et pourtant les choses semblent plus ordonnees que sur la photo d'hier, n'est-ce pas ?
9 commentaires:
On devrait pouvoir voter pour la photo que l'on préfère et gagnez un tirage gratuit de celle-ci... Celle-là est une de mes préférées ! ;-p
On devrait pouvoir voter pour la photo que l'on préfère et gagnez un tirage gratuit de celle-ci... Celle-là est une de mes préférées ! ;-p
La photo m'a tellement enthousiasmé que j'ai posté mon commentaire deux fois et comme je ne sais pas comment effacer un post, avec celui ci, cela t'en fera 3 !! Qui dit mieux ??
Moi!
Moi!
Moi!
Facile... En plus, ça m'a permis de découvrir comment éventuellement supprimer nos commentaires. En cliquant sur la petite poubelle qui y apparaît juste après leur édition. Ouvre tes yeux, Nat!
Sinon, dans un registre plus sérieux, je me souviens de cette vieille photo qui apparaissait déjà sur un autre des blogs du Monsieur, quelque chose de thématique avec une carte du monde et les cinq doigts d'une main. Je dois bien admettre que ce n'est pas ma préférée, et pourtant...
Il est évident que le noir et blanc continue d'avoir en photographie un effet percutant sur le spectateur. Bien plus qu'en cinéma, par exemple. La simplification de la codification de l'icône, peut-être, épurée de la surcharge informative et émotive des couleurs. Le noir et blanc semble rendre les choses plus directes et centrales. Certainement pour le photographe c'est un détail en moins à gérer. Il n' a plus qu'à se concentrer sur la lumière et le cadrage. Cadrage rendu d'autant plus dirigé par les courbes et droites des ombres qui ont bien sûr un rôle clé en noir et blanc. Et puis aussi, avec le noir et blanc, on sent mieux, je trouve, la centralisation de la focale, l'effet profondeur de champ, les flous et les nets. Si bien qu'entre lumière et ombres, courbes et droites, flous et nets, le regard se laisse plus facilement mené, tout en ménageant des espaces où il peut quand même se perdre, dans les sombres, les approximatifs et les hors-champs.
Il y a un effet étrange dans ce genre de photos auxquelles on trouve facilement un air vaguement allégorique. Trois fois rien, pris en photo un peu serré, et quelque chose apparaît. Je ne sais plus quel auteur disait que pour qu'une histoire soit intéressante, il faut et il suffit de la raconter. J'ai souvent eu l'impression de la même chose avec les photos. Des choses anodines, qui pour d'autres personnes, à d'autres moments, seraient restées invisibles. Et pourtant, ici et maintenant, mise ainsi en cadre, elles ressortent subitement, ces choses anodines, dépouillées de contexte, elles donnent à notre imagination la place d'y raccrocher un nouveau sens, une nouvelle symbolique. Si bien qu'elles nous feraient presque croire que pour qu'une chose soit intéressante, il faut et il suffit de la prendre en photo...
Ta réponse mériterait à elle seule un article sur ton blog...
Quand à la petite poubelle, je n'en vois tjs pas l'icône...
Bon...
Bah, ca fait plaisir. Je vois qu'on s'amuse bien ici pendant que je suis pas là !!!
Si j'ai bien compris t'aimes pas la photo !
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