"Guillaume, look at this one, in the corner... There's someone in there !"
Liz a l'air très excitée... (une constante chez elle, certes)
Elle me montre un coin dans l'exposition du musée de la Poupée a Paris, où elle voulait absolument m'emmener ("Je t'ai imaginée dans ce musee! " dit-elle, mysterieuse). Evidemment, je ne suis pas un grand fan de poupées. Mais comme je ne refuse jamais de faire un truc bizarre, me voilà avec elle dans ce minuscule musée a Rambuteau, un superbe dimanche matin d'octobre.
Dans ce coin, se tient une jeune fille aux habits 1920. Son visage est une perfection de douceur et de finesse. Elle est là, comme mise au rebus, oubliée.
Mais moi, je n'oublierai jamais son visage. Ses yeux. Incroyables.
En m'approchant, en me penchant vers elle, je sens une envie irresistible de lui toucher la joue. A mesure que ma main se rapproche de sa peau, un frisson me parcours : j'ai la quasi certitude que ses yeux vont finir par me fixer, qu'elle va bouger. Ses yeux liquides. Immenses et si réels.
Lorsque je finis par la toucher, c'est de la cire que je touche. Mais la tendresse que nous échangeons est réelle, elle.
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